C'était en janvier 2011. Il y a donc dix ans que ma mère, Reine, s'est éteinte.
Certains de mes amis me font la faveur de reconnaître à mes travaux quelques qualités, notamment concernant mes dessins. Je n'ai aucun mérite ; c'est à ma mère que je dois ce "don", cette facilité.
Mon premier souvenir de très jeune enfant, mon souvenir le plus lointain, est la silhouette d'un arbre dessinée par mes soins sous les yeux de ma mère. Elle devait avoir 23 ou 24 ans, j'en avais 2 ou 3.
Je n'ai jamais eu la chance de profiter d'un enseignement quel qu'il soit, mais j'ai toujours cultivé, sans effort, ce don inné du plaisir de dessiner. J'ai donc toujours dessiné, longtemps en amateur, et ce mode d'expression reste, aujourd'hui, celui qui me convient le mieux.
Les aléas de la vie n'ont pas permis à Maman de profiter pleinement de ses propres capacités artistiques, pourtant la Société des Beaux-Arts du Périgord a présenté quelques unes de ses terres cuites en 2003 puis de lors de son 80e Salon Biennal en 2011.
Une page du catalogue lui était consacrée …