Une exposition exceptionnelle,
des œuvres rares, un peintre autodidacte singulier et attachant.
Attachant par la passion qui, à 86 ans, le porte encore comme elle porterait un adolescent.
Singulier par sa vision d'une humanité condamnée au labeur et à la guerre sans gloire, harassée jusqu'au martyre.
Singulier par le regard qu'il pose sur un monde où hommes et animaux sont pétris de la même glaise lourde rouge-sang.
Robert Vignal a-t-il cédé au pittoresque rocailleux et abrupt des paysages du Périgord qu'il a pu observer chez ses prédécesseurs ? Les œuvres des impressionnistes et celles de Van Gogh, qu'il a longuement admirées, auraient-elles pu influencer sa peinture ? Robert Vignal, qu'il le veuille ou non, reste lui-même, seul face à la toile ; son empathie pour les laboureurs et les bergers, les attelages et les troupeaux, rassemblés sous une même compassion, le ramène à une urgence, une nécessité de peindre bien plus exigeante qu'un quelconque souci esthétique.
L'art de Robert Vignal est sans complaisance, il n'obéit qu'à l’expressionnisme viscéral qui oblige le peintre à labourer la pâte épaisse en sillons douloureux pour y graver sa propre mémoire, y imprimer la trace d'un besoin de vivre multi-millénaire.
La peinture de Vignal est belle. Si elle crie, ce n'est ni pour complaire, ni pour convaincre : c'est parce que l'Homme a mal.
Gens du pays dépéchez-vous, ce n'est que jusqu'au 30 août
Singulier par sa vision d'une humanité condamnée au labeur et à la guerre sans gloire, harassée jusqu'au martyre.
Singulier par le regard qu'il pose sur un monde où hommes et animaux sont pétris de la même glaise lourde rouge-sang.
Robert Vignal a-t-il cédé au pittoresque rocailleux et abrupt des paysages du Périgord qu'il a pu observer chez ses prédécesseurs ? Les œuvres des impressionnistes et celles de Van Gogh, qu'il a longuement admirées, auraient-elles pu influencer sa peinture ? Robert Vignal, qu'il le veuille ou non, reste lui-même, seul face à la toile ; son empathie pour les laboureurs et les bergers, les attelages et les troupeaux, rassemblés sous une même compassion, le ramène à une urgence, une nécessité de peindre bien plus exigeante qu'un quelconque souci esthétique.
L'art de Robert Vignal est sans complaisance, il n'obéit qu'à l’expressionnisme viscéral qui oblige le peintre à labourer la pâte épaisse en sillons douloureux pour y graver sa propre mémoire, y imprimer la trace d'un besoin de vivre multi-millénaire.
La peinture de Vignal est belle. Si elle crie, ce n'est ni pour complaire, ni pour convaincre : c'est parce que l'Homme a mal.
Gens du pays dépéchez-vous, ce n'est que jusqu'au 30 août
salle Fournet, 44 av. de la Gare à St-Cyprien (Dordogne)
Repas de chèvres |
Naufrage |
Le Triomphe de la Mort |