Tous ceux qui comme moi sont entrés dans les années 50, à 12 ans (voire plus jeunes), dans l’une ou l’autre des écoles d’Enfants de Troupe, n’ont pas forcément fait une carrière de général. Certains d’entre nous ont brillamment suivi les promesses offertes par les courants porteurs, d’autres ont viré de bord, d’aucuns ont affronté des tempêtes. Je ne crois pas beaucoup me tromper en affirmant que tous sommes porteurs du sceau d’une adolescence pas tout à fait ordinaire.
Les écoles d’enfants de troupes ont disparu il y a une cinquantaine d’années, remplacées par des Lycées Militaires.
Reste une association qui rassemble les AET - Anciens Enfants de Troupe - et publie régulièrement une revue où chacun peut retrouver trace des camarades souvent perdus de vue.
Dans son numéro 280 de juin 2019 AET Magazine me fait l’honneur de deux belles pages écrites par Alain Bouilhac, lui-même AET.
Je suis évidemment mal placé pour juger de la pertinence du propos de Alain Bouilhac mais je puis affirmer qu’il rend parfaitement compte de mon travail et de mes intentions.
Merci Alain pour ce texte concis et précis, merci pour le choix des illustrations.