vendredi 23 août 2019

Enfant de troupe et peintre ?

Tous ceux qui comme moi sont entrés dans les années 50, à 12 ans (voire plus jeunes), dans l’une ou l’autre des écoles d’Enfants de Troupe, n’ont pas forcément fait une carrière de général. Certains d’entre nous ont brillamment suivi les promesses offertes par les courants porteurs, d’autres ont viré de bord, d’aucuns ont affronté des tempêtes. Je ne crois pas beaucoup me tromper en affirmant que tous sommes porteurs du sceau d’une adolescence pas tout à fait ordinaire.
Les écoles d’enfants de troupes ont disparu il y a une cinquantaine d’années, remplacées par des Lycées Militaires. 
Reste une association qui rassemble les AET - Anciens Enfants de Troupe - et publie régulièrement une revue où chacun peut retrouver trace des camarades souvent perdus de vue. 
Dans son numéro 280 de juin 2019 AET Magazine me fait l’honneur de deux belles pages écrites par Alain Bouilhac, lui-même AET.
Je suis évidemment mal placé pour juger de la pertinence du propos de Alain Bouilhac mais je puis affirmer qu’il rend parfaitement compte de mon travail et de mes intentions. 
Merci Alain pour ce texte concis et précis, merci pour le choix des illustrations.




vendredi 9 août 2019

Casanova ... le malaise


Petite étude sur papier, histoire d'illustrer l'excursion de Casanova en Auvergne où il était très attendu dès la fin du mois de juin.
Le magazine Double Face et bien d’autre médias nous l’avaient annoncé dans des articles dithyrambiques. Des vidéos nous ont introduits dans des ateliers mystérieux où ont été menées des recherches faramineuses jusqu’à cette apothéose. Des affiches, devenues collector, nous avaient fait savoir qu’un jour le héros serait bien là.
Après un passage à " La Montagne Issoire ", Casanova s’est-t-il transporté jusqu’au Château de Parentignat pour se retrouver (enfin !) face à son double ?
A l’exception de quelques masques, la scène (si elle a eu lieu) s’est déroulée sans témoin.
Tout est donc imaginé. (Sans trop d’effort cependant car le scénario était prévisible…)

Nul ne sait si après un tel choc Casanova s'est rendu à la galerie Christiane Vallé pour y rencontrer les organisateurs de l'expo d'une vingtaine d’œuvres plagiées.